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Jérôme Peignot en livres
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2021.
Ma
part d'infini. À Paris, aux
Éditions Les impressions nouvelles. Préface
de Jacques Sojcher. « Non pas lire,
mais dévorer les livres, en faire son
souffle et son sang. Aimer, être à la
hauteur de l’amour. Être grisé par la
musique de Bach qui a “un goût
d’éternité”. Contempler la beauté d’un
tilleul, d’un ciel bleu, d’un paysage de
Caspar David Friedrich. Avoir vécu avec
Breton, Aragon, Bataille, Barthes, Bernard
Noël, mais aussi avec tant d’écrivains
et philosophes morts et pourtant si
vivants. Avoir connu, grâce à eux et à
sa compagne, Lola, sa “part d’infini.” »
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2019.
Mes
paradis perdus. À Paris, aux
Éditions de l'Harmattan. Préface de Bernard
Noël. Recueil de sonnets publiés entre 2008
et 2017, largement amendés. Note de
l'éditeur: « Jérôme Peignot fait sienne
la conviction de Raymond Queneau selon
laquelle le sonnet est “la forme la plus
aboutie de la littérature française” et
présente ici 224 poèmes dans un recueil
nostalgique et contemplatif. Les souvenirs
de jeunesse fusent, les visions de Paris
ricochent, les mots d’amour s’arrachent,
les exercices d’admiration planent. Le
ciel partout. » |
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2017.
Portraits
en miroir. À Bruxelles, aux
Éditions Les impressions nouvelles. Préface
de Jacques Sojcher. « Adolescent,
Jérôme Peignot a refusé de serrer la main
de Drieu la Rochelle. Plus tard, il a
connu intimement ou simplement rencontré
Paul Valéry et Blaise Cendrars, Colette et
Aragon, Georges Bataille et Michel Leiris,
Roland Barthes et Michel Foucault, mais
aussi Matisse, Picasso, Chaplin, Poulenc
et bien d'autres. Dans ce beau récit
nourri de détails surprenants, il en donne
des portraits en situation. C'est le film
de toute une époque dont nous sommes les
spectateurs éblouis. Portraits en
miroir est une galerie de portraits
vivants, saisis dans leur contexte par le
regard myope de Jérôme Peignot qui se
reflète dans les miroirs de sa mémoire.
C'est une traversée du vingtième siècle
par un auteur juvénile de quatre-vingt-dix
ans. Une autobiographie indirecte qui se
lit comme un vrai roman. » |
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2015.
Sonnets.
Deux quatrains, deux tercets et à Paris
deux rives. À Paris, aux
Éditions de l'amandier, avec des
illustrations photographiques d'Élisabeth
Leroy-Viniane et une préface de Frédéric
Sojcher. « Depuis que je les ai lus,
les sonnets de Jérôme m'obsèdent, sans que
je ne parvienne à savoir pourquoi. On ne
peut les prendre que pour ce qu'ils sont :
rayonnants d'un sens, que, dans son
entier, on ne connaîtra sans doute
jamais. » Frédéric Sojcher |
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2010.
Le
gai savoir de la mort. À
Paris, aux Éditions des cendres. Table
des matières : Préface —
Ouverture — L’infini des enfants, des
amoureux et des morts est le même — Mourir à
soi-même pour toujours être un autre —
L’amour est le « la » de la vie des morts —
Et si la mort méritait d’être « mourue » ? —
Une seule bonne étoile pour des jumeaux — De
pleines cendres avec le septième ciel — Le
vide anagramme de diev — Épilogue — Envoi |
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2009.
Les
cent sonnets de Ker Borny. À
Paris, aux Éditions des cendres « Ayant
composé ces sonnets sous l’impulsion de la
lecture de ceux de Shakespeare, j’ai pour
l’essentiel retenu leur schéma de
construction. Mon souhait est qu’enclose
dans cette poétique, si peu que ce soit,
on perçoive… ma petite musique. (…) Je
dirai que par leur rythme ces sonnets
m’assurent que je ne me suis pas trompé en
aimant comme je les ai aimés ceux que j’ai
tant chéris. » Table des matières
: Ma tante — Grand-mère
— Mon père — Ma mère cantatrice — La myopie
— Gauville — L’androgyne — Ma jumelle —
Pêcher — Le printemps — Rodin — Le vol à
voile — La tour Eiffel — Cendrillon — Le
Luxembourg — Jazz — Une très vieille dame —
Le piano — Aix-en-Provence — Monet — Le
couvent — La tour de Jacqueline — Le sonnet
du souvenir — Le graphiste qu’il fut — Mon
frère — La montagne — Paris — Le ballet —
Jean de La Fontaine — Vermeer — La Bastille
— Le drapeau — La musique — L’Abbatiale —
1968 — Poète quand même — Rome —
François-Régis Bastide — Saint Jérôme —
L’inspiration — Le Grand canal à Versailles
— Prague — Quelque part à l’autre bout du
monde — Le chat — Le maître — La randonnée —
Tian Anmen — Le bouquet — Lola — La
tauromachie — Les ailleurs — Versailles —
Les nuages — Simy — Barcelone — L’implacable
pardon — La Haute école de Jerez de la
Frontera — L’écriture de l’amour — Son
visage — Les oiseaux d’Amérique — Stony
Brook — New York — Si je m’en vais un jour —
Le frésia — Déambuler — Le balcon —
Quelqu’autre — Sa photographie — Les
Blancs-Manteaux — De m’avouer m’aimer lui
semblait impudique — Son sourire — Ses sœurs
— Ce qui reste de toi — Sa beauté — Ses yeux
— Avec moi — L’amour perdure après la mort —
Un dessin — L’automne — L’Univers — Ker
Borny’s Garden — La maison — Le hamac — La
lecture — La fête — Anne — Partir — La mer —
Un bateau à voile — Mon caillou — Le clos
béni — Un feu de bois — Saint-Roch — Un
soleil d’automne — Vanité — La Lozère —
L’anagramme — Le premier bateau — Bagatelle
— À Julie — L’enfant
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2005.
Broyer du bleu. Nouvelles & notules.
À Monaco, aux Éditions du Rocher, 197
pages. Jérôme Peignot raconte : « Un
jour, alors que Blaise Cendrars se
trouvait à la terrasse de Lipp,
m'apercevant, il me héla. Nous sommes
restés là tout un après-midi à bavarder.
“— Entre nous : dis-moi si c'est bien vrai
tout ce que tu nous racontes, ton tour du
monde et tout le saint-frusquin ?
— Qu'est-ce que ça peut faire. L'essentiel
est que la locomotive dégorge sa vapeur.
D'où vient le charbon ? Quelle
importance.” La mode est à la morosité.
Ils sont nombreux ceux qui dénoncent notre
société en capilotade. Et si c'était de
tous temps qu'on a pu faire le même
constat ? Proust, Musil, Kundera nous
incitent à le croire. On subit ce qu'on
écrit bien plus qu'on en décide. On se
félicite de ce qu'emporté par le courant
de sa plume se soit trouvé un fil d'or :
cette note d'humour qui court entre ces
lignes. Vaille que vaille elle s'inscrit
dans la couleur du ciel. » Table
des matières : Un père prévoyant
— L’envers de la vie — Trouver chaussettes à
son pied — La dame à la poussette — Le mufle
de service — Un infini pour un autre — D’un
jardin l’autre — L’écriture ou la vie — La
véritable nature de l’amour — L’incapacité à
lire peut faire délirer — La menue monnaie
de l’amour — On peut aussi laver son linge
sale hors de la famille — L’autre bon sens —
Une partie d’échecs, cela s’écrit aussi —
Monsieur Dieu — Il y a des voyageurs qui ne
manquent pas d’air — Les écrivains ne sont
fréquentables que par écrit — À plumes
tirées — Un chat… un sou — La rhétorique de
la bêtise — En amour : un pitre — Un ratage
de génie — Les vérités du 72 — Le passé
recomposé — Broyer du bleu — Si se faire une
place au soleil n’est pas chose facile, s’en
trouver une sous terre non plus |
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2005
(Jérôme Peignot & Marcel Cohen, dir.). Histoire
et art de l'écriture. À Paris, aux
Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
1 179 pages [cf. extrait]
Les amoureux des alphabets,
pictogrammes, idéogrammes et calligrammes
retrouveront le peuple immense des LETTRES
dans cette somme qui rassemble le corps et
l'esprit des écritures. Quelques quatre
cents écritures, vecteurs d'environ six
mille langues et/ou dialectes, sont
restituées dans leurs origines, leur
histoire et leur contexte. Deux guides,
Marcel Cohen, linguiste émérite, et Jérôme
Peignot, artiste fervent de la langue, de
la typographie et de la calligraphie,
transforment, grâce à la complicité de la
science et de l'art, ce labyrinthe des
réalisations graphiques en une Maison des
Écritures, véritable "Babel heureuse". Ils
nous rappellent au fil d'un vaste
répertoire que l'imprimerie aussi a ses
inventeurs et ses poètes. Mais si
l'Histoire commence avec l'Écriture, avec
chaque écriture commence une nouvelle
histoire. Ainsi, en s'écrivant, chaque
culture se peint, chaque peuple s'engage
en lui-même. Pour saisir dans toutes ses
dimensions physiques, culturelles et
psychologiques ce phénomène incomparable,
de grands penseurs – Jacques Gernet, Jean
Filliozat, Alfred Métraux et beaucoup
d'autres – s'attachent, de manière vivante
et accessible, à répondre, de l'intérieur
de leur culture d'adoption, à la question
universelle et cruciale soulevée par
Marcel Cohen : Que disent les lettres,
littéralement, sur l'âme d'une nation ? |
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2004.
Typoèmes. À Paris, aux Éditions du
Seuil, 240 pages [cf. extrait]
2017, réédition chez Actes
Sud. — Quand l'écriture alphabétique
– abstraite et linéaire –, après 3 500 ans
de domination absolue, cède le pas à
l'écriture pictographique pour rendre à la
langue la dimension graphique qui lui
faisait défaut. Typoèmes, des compositions
tant littéraires que plastiques, ou la
jubilation de la langue sous toutes ses
formes… Enfin mobile, l'écriture sort de
la torpeur dans laquelle l'entretenait le
langage et s'éveille à la prise en charge
du concret. Alors, par typoésie
interposée, on assiste à un nouveau matin
du signifié. À cette écriture-là répond
une recréation du monde. Grâce à la
typoésie, précisément, il est à nouveau
possible d'écrire à coups d'images,
d'images alphabétiques. La maîtrise
conjuguée de la langue et de l'espace
accomplit l'expression poétique, donne à
voir une étymologie graphique des êtres et
des choses. Et en dépit de la liberté
prise avec l'écriture linéaire, Jérôme
Peignot retombe bel et bien toujours sur
ses mots ; rendant au langage toute sa
magie, il élabore des images à la faveur
desquelles signe, signifiant et signifié
ne forment plus qu'un. Ne reste plus au
lecteur que d'entrer dans le jeu du
divertissement typoétique. |
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2001.
Je vous donne de mes nouvelles. À
Paris, aux Éditions des cendres |
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2000.
Petit traité de la vignette. À
Paris, aux Éditions de l'Imprimerie
nationale. En matière de vignettes, le
fin du fin est de donner l'impression
d'avoir changé de motifs sans l'avoir
fait, ou bien de ne pas en avoir changé
quand on l'a fait. |
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1996.
Toutes les pommes se croquent.
À Paris, aux Éditions des cendres. « “Rémi
miRé – Comme Narcisse, Rémi était tout
retourné de se voir si beau". Ainsi
commence une "histoire d'amour avec mari,
femme, amant et ordinateur" (4e de
couverture), écrite en mots-images
typographiques, anagrammes et
mots-valises, la "typoésie" de Jérôme
Peignot, qu'il définit comme l'“avatar
moderne du calligramme”. » [cf. préface] |
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1996.
Le petit Peignot. À Paris,
aux Éditions des cendres [cf. préface] |
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1996.
Puzzle II. À Bruxelles, aux Éditions
du Talus d’approche. Préface de Bernard Noël |
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1995.
L'alphabet des lettres, Le
petit Hamburgefons. À Paris, aux
Éditions de l'Imprimerie nationale |
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1993.
Un printemps à Pékin. À Paris, aux
Éditions Calmann-Lévy |
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1993
(2005). Typoésie. À
Paris, aux Éditions de l'Imprimerie
nationale [cf. extraits]
Couverture de Massin. Cet ouvrage regroupe
des compositions tant littéraires que
plastiques dont le dénominateur commun est
tel que le fond et la forme y sont
rigoureusement indissociables. Pour
montrer que cette poésie se manifeste en
ayant recours aussi bien aux lettres et à
la ponctuation qu'aux chiffres et aux
notes, cette anthologie est divisée en
cinq parties : Typographie, Poésie
visuelle, Chiffres, Peinture, Musique.
D'un bout à l'autre de Typoésie,
les œuvres se répondent, elles contribuent
à l'élaboration moins d'une anthologie que
d'un livre d'auteur. |
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1988
(2014). Pierre Leroux,
inventeur du Socialisme À Paris, aux
Éditions Klincksieck [cf. larges
extraits] 2014, réédition
[cf. également la lettre
de François Hollande, Président de la
République]. Essai biographique. « “C’est
moi qui le premier me suis servi du mot
“socialisme”, dit Pierre Leroux, je
forgeai ce mot par rapport à
“individualisme” qui commençait à avoir
cours”. Tout au long du XIXe siècle,
typographe de formation et de cœur (il
anima la vie de plusieurs journaux
importants, à commencer par Le globe),
Pierre Leroux fut autant un écrivain (De
l’humanité, 1840 ; De la
ploutocratie, 1842 ; La grève de
Samarez, 1863) qu’un homme politique (il
fut maire et député, et il prit le parti
des insurgés de 1830 et 1848). Bien que
partisan du progrès technique, Leroux n’a
pas contribué aux actions de ceux qui,
dans la profession, s’opposèrent par la
force à la modernisation de la
typographie. En effet, à l’époque, dans le
monde de l’imprimerie, on observait la
lutte des canuts de Lyon qui, dans le but
de protéger leur emploi, contestaient
l’utilisation de métiers à tisser de type
Jacquard. Aujourd’hui encore, cette
question demeure : l’invention de la
Lumitype et des moyens électroniques puis
numériques de composition s’est
accompagnée de drames sociaux ; faut-il
les considérer comme épiphénomènes ? Les
œuvres de Leroux dont la vie militante fut
la première et véritable écriture
répondent de l’histoire politique et de la
condition ouvrière de la première moitié
du XIXe siècle. » |
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1988
(2005, 2022). Moïse ou la
preuve par l’alphabet de l’existence de
Iahvé. Petit essai d'épigraphie polémique.
À Paris, aux Éditions Jérôme Millon [cf.
extraits]
Cet ouvrage se propose de pénétrer dans le
mystère de l'écriture à son niveau le plus
immatériel, l'écriture divine, et la
naissance même de l'écriture et les
questions qu'elle soulève. Les différents
mythes font état d'une révélation divine,
mise en images de la parole humaine
permettant de la faire circuler en tant
qu'objet. Selon divers auteurs et d'après
des découvertes importantes effectuées dans
le désert du Sinaï, lieu par excellence du
sacré, ce serait là le creuset, dans les
mines de turquoise, de cette écriture dite
sinaïtique, ancêtre d'un alphabet non
représentatif.
Table des matières —
Avant-propos. — Le désert du Sinaï creuset
de l'alphabet. — Moïse découvreur de
l'alphabet. — Le vrai trésor des mines de
turquoise. — Les «Lamentations» : un hymne
à l'alphabet. — Les jeux de cache-cache
des linguistes. — La Kabbale ou la preuve
par l'alphabet de l'existence de Yahvé. —
À chacun sa Kabbale. — L'esquive du Moïse
de Freud. — En guise de conclusion. —
Annexes. — La création par la lettre. —
Lettres primitives. — Lamentations de
Jérémie. — Bibliographie. |
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1988.
Affiches-posters d’Air France, 1933-1983.
À Paris, aux Éditions F. Hazan. Catalogue
d'une exposition du Musée Air France |
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1986.
Puzzle. À Lausanne, aux
Éditions Âge d’homme. [cf. larges
extraits] Préface de Bernard Noël.
1990, réédition. Paul Valéry
dit un jour à Jérôme Peignot : vous y
arriverez parce que vous n'avez rien à
dire. Peignot dès ce jour s'empresse de
prendre note de toutes les pensées qui le
traversent. Qu'est-ce que la pensée, sinon
le dénombrement des pensées ? L'auteur
décide un jour de trier toutes ses notes.
Il organise une recherche d'écriture
autour de ces innombrables fragments.
C'est qu'alors quelque chose flottait dans
l'air comme un rappel à l'ordre des
valeurs essentielles. L'ambition de tout
écrivain n'est-elle pas que, le lisant, on
se persuade que s'il a écrit, il a aussi
désécrit ? |
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1983.
Du trait de plume aux
contre-écritures. À Paris, aux
Éditions Jacques Damase. Essai. |
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1981.
Typocédaire. À Paris, aux
Éditions de l’Équerre. Jeux typographiques. |
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1978.
Le petit gobe-mouches. À Paris, aux
Éditions Christian Bourgois, avec une
illustration de Valerio Adami |
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1978.
Du calligramme. À Paris, aux
Éditions du chêne. Essai |
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1976.
Le pied de la lettre. À
Paris, aux Éditions Delarge Jeunesse.
2003, réédition au Éditions Des
Lires. Déductions imagées de Jérôme Peignot,
poèmes graphiques de Robert Constantin. « Les
Allemands ont des coucous tristes : ils
font leurs nids dans les nuages. Les
Japonais eux, font parfois bouillir l'eau
dans leur petit nombril. Et les Russes, ce
qui n'est guère mieux, se cognent comme
des poissons sur la glace. Et comment ne
pas se vexer quand un Espagnol vous dit
que vous êtes plus collant qu'un
chewing-gum sur une espadrille ? Si à
Londres on se refroidit les talons et à
Paris on fait le poireau, à Vladivostok on
a un ver dans le cœur . Mais on peut
brouter les herbes du chemin comme le font
les Japonais ou comme cela se produit en
Espagne, la route est souvent si mauvaise
qu'elle désarticule la couleuvre qui
traverse… Avouez qu'il y a de quoi avoir
un géranium dans le crâne comme cela
arrive quelquefois en Amérique ! ou une
araignée dans le plafond… Mais, il vaut
encore mieux cela que de ne pas avoir un
radis, ce qui arrive à certains Espagnols
qui non seulement jettent leur argent par
la fenêtre mais leur maison toute entière.
Pendant ce temps-là, dehors les Anglais
voient pleuvoir des chats et des chiens.
Vous me direz, que la pluie, ils la
connaissent aussi bien que les Allemands,
le chien bariolé : et nous Français, à la
fois le loup blanc et – puisqu'il est
question de pluie – la poule mouillée.
Qu'il pleuve ou non, un habitant de
Séville, bien qu'il fasse chaud en
Espagne, reste de glace. Pour lui, en
effet, il ne fait que pleuvoir sur du
mouillé. Pourquoi vendre de l'eau glacée
en enfer, comme le font les
Anglo-Saxons ?… Ou attendre du lait d'un
bouc ukrainien ? Mieux vaut rester comme
en France : “au pied de la lettre”. » |
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1974.
Le pense-bêtes. À Paris,
aux Éditions Grasset Jeunesse, avec des
illustrations de Colette Portal |
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1974.
Les jeux de l’amour et du
langage. À Paris, aux Éditions UGE,
coll. "10/18". Essai. 2009,
réédition à Paris, aux Éditions Rue des
Cascades. Commande : ruedescascades@no-log.org
[extrait]
« “Si le mot amour est prononcé entre
eux je suis perdu”, dit le comte Mosca en
voyant s’éloigner la voiture qui emporte
la Sanseverina et Fabrice. Le propos de
Stendhal méritait d’être analysé. Du rôle
que joue l’amour dans l’apparition du
langage, significatif dans le Véda comme
dans les jeux de Brisset, à la valeur du
silence dont témoigne la légende de
Tristan et Iseut en passant par le pouvoir
des mots d’amour tantriques, cet essai
relève nombre des interactions de l’amour
sur le langage. Chacun à sa manière,
Blake, Fourier et Bataille démontrent
qu’il n’est possible de dire l’amour qu’en
transgressant le langage ordinaire. De
leur côté, parlant d’amour, les sorcières
comme les kabbalistes parlent à côté de ce
qu’ils disent. À eux seuls ces décalages
prouvent déjà que le langage de l’amour
est une parole sacrée. Les poèmes
gnostiques comme les romans de la Quête du
Graal ou l’Hypérion de Hölderlin, par leur
seule beauté, le confirment. Au reste, les
adamites et les troubadours ne l’ont-ils
pas associé à la musique des sphères ? Et
si le langage lui-même n’était que le
signe d’une blessure, d’une chute, le sang
de l’Androgyne ? » |
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1972.
Les gens du monde au pouvoir
ou la 5e République et la
Culture. À Paris, aux Éditions Éric
Losfeld. Pamphlet. |
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1971.
La tour. À Paris, aux
Éditions Christian Bourgois. [cf. larges
extraits et compte-rendu
dans Le monde] |
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1969.
Le chiffre. À Paris, aux
Éditions Pierre Tisné, en coll. avec Georges
Adamoff, pour le compte de la Banque Le
Crédit Lyonnais. 1982, réédition
augmentée à Paris, aux Éditions Jacques
Damase). Essai. Limiter les chiffres à
leur seul emploi et ne voir en eux qu'une
façon de compter son or c'est en dénaturer
le sens. Les chiffres, parce qu'ils
témoignent pour les mouvements de la lune,
les marées, le cycle menstruel, parce
qu'ils marquent le temps, sont chose
sacrée. Si chacun existe assez pour
marquer un moment, il n'existe aussi plus
tout à fait assez pour, déjà, ne pas être
un autre. / Cependant, ces chiffres, il
faut bien aussi qu'ils soient et il
importe d'autant plus de veiller à leur
intégrité que celle-ci est sérieusement
attaquée par les moyens modernes de
transmission de l’information. / Figure
ici un ensemble imposant d’œuvres tant de
l'Avant-garde historique que relevant des
mouvements futuriste, constructiviste ou
bien encore qui sont le fait d'artistes
contemporains. / Il nous a semblé que
personne plus que ces artistes n'était
habilité à nous donner le la de la valse
des chiffres. / (I) La genèse du chiffre
(II) Évolution graphique du chiffre (III)
Les fonctions du chiffre des chiffres pour
les hommes (IV) Les fonctions du chiffre
des chiffres pour les machines. Figures,
vignettes, planches en noir et blanc, de
Baskerville, Fournier, Bodoni, Grasset,
Paillasson, Cassandre, M. Vox, C. Peignot,
L. Mandel, R. Munsch, Elzévir, Didot, M.
Jacno, R. Excoffon, A. Frutiger, Topor, A.
Roger, J. Gerz, C. Doteront, Braque, Miro,
Chevtchenko, Malevitch, Larionov,
Schwitters, Rodchenko, El Lissitzky,
Moholy-Nagy, Brauner, G. Balla, Marinetti,
Grosz, Léger, Delaunay, Magritte, P.
Colin, Y. Tanguy, Ernst, A. Breton,
Picabia, Man Ray, P. Klee, Warhol, S.
Steinberg, R. Indiana, J. Johns, Erté,
Klapheck, H. Darboven, Kienholz, M. Merz |
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1967.
L’amour a ses princes. À Paris, aux
Éditions Gallimard |
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1967.
De l’écriture à la typographie.
À Paris, aux Éditions Gallimard, coll.
"Idées" [cf. extraits]
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1963.
Les copains de mon enfance. À
Paris, chez Denoël. Introduction et textes
de présentation de Jérôme Peignot.
Documentation et illustrations réunies par
Frédéric Empaytaz, Une histoire de la
littérature enfantine illustrée, des images
d'Épinal à Tintin, Bécassine, Benjamin
Rabier, Bicot, Zyg et Puce, Boutet de
Monvel, Hergé… Nombreuses illustrations et
reproductions de planches. Couverture par
Michel Politzer [cf. extraits] |
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1965.
Grandeur et misère d’un employé de bureau.
À Paris, aux Éditions Gallimard, 177 pages.
Par le romancier et essayiste Jérôme
Peignot, “heurts et malheurs” d'un jeune
bourgeois découvrant la vie de bureau dans
un magazine à grand tirage, et le
syndicalisme. [cf. extraits]
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1962.
L’or des fous. Jérômiades III. À
Paris, aux Éditions du Seuil. Prix
Sainte-Beuve [cf. photo] |
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1959.
Constance. Jérômiades II. À
Paris, aux Éditions du Seuil |
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1957.
Jérômiades. À Paris, aux Éditions du
Seuil |
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1957.
Et l'enfant resta seul : conte de Noël.
Texte dit par Jacques Gripel et mis en
musique concrète par Philippe Arthuys et
Christian Hackspill dans les studios de
Musique concrète de la R.T.F. Disque
microsillon à 45 t (à
télécharger ici par exemple) |
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