Sonnets.
Deux quatrains, deux tercets.
Et à Paris deux rives
Déambuler
Une rue un jardin un passage et se perdre
Le meilleur de l’amour c’était déambuler
Pour nourrir le bonheur, je voulais en découdre
Entrouvrir un portail et aimer c’est brûler
Depuis que je suis seul j’ai repris nos vadrouilles
Certains endroits j’y vais d’autres je n’y vais pas
De t’y trop retrouver j’ai beaucoup trop la trouille
Car je sais que parfois comme moi tu y vas
Que faire de ma vie : errer comme on se saoule ?
Nous revenions : l’endroit était toujours nouveau
Oui, c’est encore ainsi que ces moments s’écoulent
Hier je suis allé au jardin des Blancs-Manteaux
Son grand arbre était là au superbe feuillage
De la terre et du ciel ses frissons font l’alliage
J. Peignot.
Sonnets. Deux quatrains, deux tercets.
Et à Paris deux rives. 2015
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