Sonnets.
Deux quatrains, deux tercets.
Et à Paris deux rives
Passerelle Simone-de-Beauvoir
Traîner dans un jardin, c’est penser plus qu’on croît
Celui-là trop moderne au début effarouche
Faute de romantisme on en est aux abois
De quel autre univers le modernisme accouche
La rencontre des courbes est des plus purs talents
Deux passerelles en une à la douceur qu’on dompte
On goutte quel que soit le chemin que l’on prend,
D’un respect de soi qui, ni trop ni trop peu, compte
Sur la rive opposée est un autre jardin
Celui d’un couvent voué à la seule lecture.
Toujours restent impunis ces lumineux larcins
En y lisant un soir ce fut la démesure
J’ai relevé la tête et me suis entrepris:
Jusqu’où un jour iront les forces de l’esprit ?
< Précédent | Suivant > |