Sonnets.
Deux quatrains, deux tercets.
Et à Paris deux rives
Paris a cette grâce
Des visages on a faim jusqu'à l’inanition
De cette quête-là jamais on ne se lasse
Des traits qui s’offrent sont une bénédiction
Sans même se l’avouer Paris a cette grâce
À peine l’eus-je vue et j’en fus foudroyé
J’étais seul à savoir combien elle était belle
Ce regard échangé aussitôt l’ai payé :
Cela me serait doux si je mourrais pour elle
Infini est l’amour que l’on n’a pas vécu
Pareil à un astre au scintillement qui hante
Même au très fond du monde il n’est jamais perdu
Pourquoi l’idée en est à ce point récurrente ?
Si je devais l’apprendre en serait grand l’effroi :
Comme je pense à elle, elle aussi pense à moi.
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